dimanche 23 décembre 2018

Le caillou

Aujourd'hui, dimanche 23 décembre 2018, ça va bientôt faire 4 mois que j'ai un caillou en moi. On appelle cela une lithiase urinaire ou un calcul rénal, au choix.



Tout a commencé le lundi 27 août alors que je rentrais d'un verre avec une pote. J'étais en Normandie, en vacances, tout allait pour le mieux. Arrivée chez moi, deux verres de vin dans le sang, je décide de me faire à manger et de boire un café. Erreur ! J'ai été prise d'une douleur si violente et si soudaine que j'ai cru à une intoxication alimentaire ! Puis à une crise de foie... N'en ayant jamais eu, je ne savais pas ce que j'avais ! C'était une douleur aiguë dans le bas du dos à droite et devant à droite : fosse iliaque droite plus précisément. Je n'ai pas compris ce qui m'arrivait, j'ai décidé d'arrêter de boire mon café et d'aller m'allonger pour voir si ça passerait. Mais rien n'y a fait et des nausées ont commencé à apparaître... Je me suis levée et je suis allée chercher un récipient au cas-où j'aurais besoin de vomir... J'ai appelé une amie en lui expliquant ce que j'avais, car j'étais en vacances en solo comme j'aime à le faire, et elle m'a aidé à gérer la crise. J'ai terminé au lit à lire et j'ai fini par m'endormir en ayant encore mal, mais le lendemain, plus rien.

Rentrée à Paris en septembre, la vie a suivi son cours même si j'ai été prise de carences en fer et en certaines vitamines de manière inexpliquée, que j'ai évidemment mises sur le compte du changement de saison qui était particulièrement rude cette année. Fin septembre, en lendemain de soirée, j'ai bu un café un matin et commencé à ressentir la même douleur aiguë dans le bas du dos à droite et en fosse iliaque droite... J'ai tout de suite arrêté de boire et ai foncé m'allonger en surélevant ma tête. Là, la crise s'est rapidement calmée mais j'ai terminé dans un état de fatigue tel que je n'ai pas pu me relever de mon lit avant le soir. Et encore, je me suis forcée pour aller avaler un bout vu que je ne n'avais rien mangé depuis le petit-déjeuner.

Après cette crise, dont je ne connaissais toujours pas la cause mais que j'attribuais à l'alcool, crise de foie, j'ai passé 15 jours au lit en état d'asthénie et en carence vitaminique. Là, évidemment, ma thalassémie s'est réveillée. Je me suis aperçue que j'avais rapidement perdu du poids et j'ai fini par consulter mon généraliste, sans mentionner les deux crises. Il m'a donné du liquide nutritionnel à boire pendant 15 jours en plus de mes repas pour refaire le plein de vitamines et tenter de me remplumer. Je n'ai pas pensé à lui parler de mes deux "crises de foie" car je ne pensais pas qu'elles se reproduiraient ni qu'elles avaient un quelconque lien avec la reprise de ma thalassémie et ma perte de poids... J'ai donc passé les 15 premiers jours d'octobre à boire du Renutryl chaque jour en plus de mes repas habituels.



Après cela, j'ai commencé à aller mieux. Mon énergie revenait et j'ai repris un peu de poids, mais pas autant que voulu. J'ai repris le cours de ma vie, je suis sortie de chez moi, j'ai repris ma vie sociale et professionnelle... Jusqu'au jour où, fin octobre, je me suis à nouveau sentie extrêmement faible. Il faut dire que je testais alors une pilule censée stopper les règles complètement, pour traiter mon souci de règles hémorragiques et de carence en fer chronique, mais que cette pilule, commencée le 1er octobre, avait tout l'effet inverse et me faisait saigner H24 (ils appellent ça des spottings, pas moi). J'ai donc décidé d'arrêter Microval le 30 octobre, alors que mes véritables règles avaient débuté malgré son usage et étaient encore plus abondantes que sans pilule. Premier soulagement, un souci en moins ! Restaient encore un paquet de soucis et cette carence en fer chronique qui ne se résorbait toujours pas... C'est là que j'ai décidé de débuter une cure de fer en comprimés avec Complexe Fer + Vitamine C de Dietaroma pendant un mois, histoire de combler la carence que la pilule et les règles hémorragiques avaient créée.

Une nouvelle semaine de vacances que j'ai passée à dormir, littéralement, 10 à 12 heures par jour, m'a fait le plus grand bien et m'a aidée à me requinquer. Mais voilà que le dernier jour, le mercredi 7 novembre, je me suis retrouvée avec une grosse douleur au ventre. Bon, j'ai pris mon mal en patience, comme toujours. Mais la douleur s'est éternisée... Enfin, c'était supportable et je pensais qu'elle était due à un changement de flore intestinale après arrêt de la pilule. Le mois de novembre a passé, bon an mal an, avec toujours autant de fatigue. À ce stade, je ne buvais plus du tout d'alcool, n'ayant plus d'intérêt pour la boisson et ayant peur de la crise de foie. Mais je suis sortie le vendredi 30 novembre et j'ai bu quelques verres car je me sentais bien, en forme, sans douleur, bien entourée. Le lendemain, dîner tranquille avec une amie. J'ai passé un week-end sans encombre jusqu'au lundi.

Lundi 3 décembre, c'est ce jour-là que tout a basculé, je me suis levée en piteux état et ai décidé de rester chez moi me reposer. Après mon café du matin qui suivait mon petit-déjeuner habituel, j'ai commencé à ressentir à nouveau cette douleur en bas du dos à droite et devant à droite... Là, je savais bien que ça n'allait faire qu'empirer. Encore une fois, j'avais l'impression qu'il y avait un lien entre alcool, café et cette douleur, mais ma prise d'alcool remontait au vendredi soir. J'ai eu le ventre si barbouillé que je n'ai rien pu avaler de la journée, et quand je buvais de l'eau j'avais l'impression d'avoir encore plus mal ! J'ai fini par décider de tenter une solution simple et agréable, prendre un bain chaud, et suis entrée dedans vers 18 heures. La douleur n'est pas passée, au contraire, elle s'est intensifiée ! J'avais si mal... Mais je me suis lavée et j'ai tenté de me relaxer. Au moment de sortir du bain, je me suis levée et j'ai eu une sensation de vertige, ma tête a tourné, ça m'a rappelé avec horreur mon malaise vagal de 2014. Tout de suite, j'ai eu le réflexe de m'asseoir sur le rebord de ma baignoire, mais ça n'a pas suffit. Je me suis alors assise sur mon tapis de bain, ne voyant d'autre solution que celle de me rapprocher le plus possible du sol pour ne pas tomber de trop haut. La sensation atroce de bourdonnement et de mal de tête ne partait pas et avait même tendance à s'amplifier... Je le sentais très mal là, la perte de connaissance me guettait et j'ai pensé que la chaleur, la condensation de la pièce en étaient responsables. Au moment d'ouvrir la porte pour laisser passer de l'air dans la pièce et en faire redescendre la température, je me suis retrouvée la tête par terre contre la porte de la salle de bain à rêver à moitié. J'avais perdu connaissance en essayant d'ouvrir la porte. Là, j'ai eu peur, je me suis relevée tant bien que mal, j'ai pris mes lunettes et je suis sortie de ma salle de bain. J'ai pris la direction de la chambre afin de m'allonger le plus vite possible pour ne pas retomber... et n'ai pas réussi à franchir le pas de la porte. J'ai repris connaissance étalée par terre, mes lunettes écrasées sous moi, car je les avais dans la main au moment de l'impact. Prise de panique, voyant que j'en étais déjà à ma deuxième perte de connaissance, j'ai appelé ma mère à l'aide.

vendredi 30 novembre 2018

Carence en fer

Depuis septembre, et même depuis le début de l'année, j'enchaîne les carences martiales en fer. Au départ, l'hôpital me donnait la traditionnelle perfusion de Ferinject. Maintenant, ma ferritine est trop élevée pour qu'ils m'en donnent en intraveineuse mais je suis toujours carencée et fatiguée.

De plus, j'ai commencé à perdre mes cheveux en septembre et ça ne s'est pas calmé. La solution ?
J'ai décidé de refaire une cure de fer naturelle en comprimés, moi qui déteste les compléments alimentaires et qui ne les supporte pas forcément au niveau digestif.

Mais là, c'est différent. J'ai racheté une boîte de Complexe Fer + Vitamine C de Dietaroma dans le magasin bio du coin, le tout pour un peu moins de 13 € le mois (30 comprimés).


Ayant utilisé ce produit par le passé sur les conseils d'une amie vegan, je me souvenais que ça avait marché et surtout que ça ne m'avait pas provoqué de troubles digestifs comme le Tardyferon peut le faire. J'ai donc débuté ma cure le 31 octobre face à une carence en fer chronique et à des règles abondantes (hémorragiques même) et pour enrayer ma perte de cheveux.

Un mois après, je me rends compte que mes cheveux sont plus solides, qu'ils tombent moins et qu'ils sont un peu plus épais. Niveau fer, c'est encore mieux ! Après avoir refait un bilan sanguin, je me rends compte que mon niveau de fer sérique n'a jamais été aussi élevé : 130 μg/100mL, le bonheur total ! Je n'ai jamais dépassé les 80, et encore je zone souvent dans les 60, qui est la valeur minimum usuelle. Je rappelle les valeurs normales : 60−180. Pour une carencée chronique comme moi, ce comprimé est un miracle ! Aucun effet secondaire et une très bonne absorption du fer qui fait rapidement remonter les constantes.

Niveau fatigue, que dire ? Franchement, ça faisait longtemps que je ne m'étais pas sentie un tant soit peu en forme ! 

Verdict : Après cette cure de 30 jours et ses résultats fulgurants, je rachète une boîte et enchaîne sur un 2e mois de cure ! Histoire de me remettre à bloc pour la nouvelle année.