À peine 15 jours après mon retour d'hospitalisation et ma première injection d'Humira à 160 mg, je me suis réveillée un matin, suis allée sous la douche... et puis plus rien ! Je me suis réveillée par terre, avec un mal de crâne pas possible et du sang sur la main. J'ai tenté tant bien que mal de me relever en me tenant au mur... Une fois relevée j'ai vu mon visage dans le miroir et là... Du sang plein le menton. Je ne sais pas si c'était la vue du sang ou le fait de m'être relevée aussi vite mais je suis retombée dans les pommes. Un malaise vagal, deux malaises vagaux. Chez moi, c'est tout ou rien ! J'ai fini par ramper jusqu'à mon lit et à mon téléphone qui trônait sur la table de chevet, je me suis hissée sur les draps et j'ai appelé ma mère, fébrile, perdue, angoissée et plus faible que jamais. J'avais tellement peur de reperdre connaissance, je ne comprenais pas ce qui m'arrivait ! Mais ma mère est rapidement venue chez moi et m'a aidée à reprendre mes esprits. Elle m'a vue tout ensanglantée et m'a demandée si je voulais me laver le visage. Je me suis approchée du miroir... Un truc blanc dépassait de mon menton. J'ai regardé ma mère : "Maman, je crois que c'est un bout de ma mâchoire là !". Mais selon elle ce n'était rien et ça ne pouvait pas être ouvert à ce point. Résultat après avoir épongé et épongé pendant plusieurs minutes et ensanglanté un paquet de mouchoirs en papier, j'ai décidé d'appeler mon généraliste pour lui faire un topo. Effectivement, il m'a dit que j'étais ouverte au niveau du menton et qu'il suffisait de recoudre ça avec des points de suture et le tour serait joué.
Ma mère m'a aidée à m'habiller (j'étais nue vu que j'étais tombée de la douche) et à me rendre à peu près présentable et nous sommes allées chez mon généraliste. Une fois là-bas, il m'a rapidement prise en charge et m'a recousue le menton comme s'il avait fait ça toute sa vie. Je ne criais pas, je ne pleurais pas, je riais aux éclats, eh oui, parfois la douleur est telle que je deviens gaga ! Mais mieux vaut en rire qu'en pleurer comme on dit !
Voilà comment j'ai fait mon premier malaise vagal sous Humira et comment j'ai compris que l'Humira n'était pas du tout fait pour moi. On m'a diagnostiqué une hypotension orthostatique, c'est-à-dire que dès que je me levais ma tension baissait d'un coup, menaçant de me faire tomber de toute ma hauteur...
J'ai eu deux jours d'arrêt et j'ai repris le travail...
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